jeudi, octobre 05, 2006

Acharnement

Acharnement parce que la vie ne me laisse décidément pas tranquille.

Alors que les vagues ne sont pas calmées, que nous rentrions dans l'oeil du cyclone, cette zone de pseudo-calme avant de traverser les vents fous à nouveau, voilà que mon père fait un malaise cardiaque.

Retour aux urgences, soins intensifs.

Ces odieuses odeurs d'hôpital.

Et il refuse les soins, signe les papiers nécessaires afin de ne pas être réanimé si quoi que ce soit arrivait. Je . . .

Il en a le droit, le droit le plus strict, après tout, c'est sa vie. C'est juste que, c'est . . . dur.

Dur parce que ça va recommencer et que ce sera sûrement la bonne. Le grand saut, le plongeon. Dur parce que cela me force, à me faire à l'idée. . . L'idée qu'il part. En fait, il a déjà ouvert la porte, le temps des adieux commence.

En même temps, comment ne pas respecter et comment ne pas hurler ?

C'est drôle, ces derniers mois, de vieilles images toutes faites, de vieilles rimes et paroles me reviennent :

  • C'est été, j'ai songé à cet été 1914, insouciant avant les moissons, les moissons d'âmes.
  • Puis j'ai pensé à l'automne, je n'aime pas l'automne et je voyais celui-ci comme un agonie.
  • Maintenant j'ai ce titre d'album qui me reviens : "A long cold winter"

Et, allez comprendre, malgré tout cela, je vois la lumière, comme une étoile, un flocon de neige ou un dragon d'argent.

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