lundi, octobre 16, 2006

Morphine

Mon Père.

Mon Père n'en finit pas de mourir, pendant que le soleil lui continue de nous donner un automne magnifique.

Pendant que les bancs de brumes du matin transforment l'univers familier en un monde différent, fantasme changeant, onirique.

Et pendant ce temps, pendant que l'après-midi n'en finit pas au bord de l'eau, Il meurt, tout doucement.

Et mon coeur se brise, litéralement, comme jeté au sol, piétiné. . .

Il faut dire qu'il en a pris pour son grade mon coeur.

Nous avons parlé, nous sommes rapprochés, avons dit les choses qui comptent : Je t'aime. Tu as été un bon père. Tu m'as appris ce qui compte.

Mais le goût de cendre demeure.

Parce que Morphine.

Encore une étape.

Morphine
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