jeudi, octobre 19, 2006

Sitting on top of the world

Il n'y a pas de fonds, pas encore, pourtant j'ai la sensation de m'en approcher. Je l'espère tant ce fonds, ce moment où l'on sait que le pire n'existe plus, où l'on sent qu'on ne peut plus aller plus bas.

Je l'espère parce qu'après, on ne peut que remonter n'est-ce pas.

Et bien non, je n'y suis pas encore parvenu.

Maintenant, c'est moi qui me lézarde.

Programme :

Se lever le matin, tôt, s'arracher à la couette brutalement, pour éviter qu'elle ne m'engloutisse.

Prendre le petit déj. en nous regardant de travers avec S.

Aller bosser, en chier, râmer pour de l'argent.

Sortir, aller chez le toubib en courant et revenir au boulot avec un pauv' sandwich hors de prix et pas bon.

Manger ledit sandwich devant mon PC pendant la pause.

Rebosser, en chier, re-râmer pour les mêmes sous.

Voiture, embouteillages, hôpital, désespoir.

Appeler Maman, tristesse.

Puis, le soir, enfin, se regarder de travers avec S., pleurer, s'engueuler.

Et puis enfin mal dormir.

Mais c'est fait, certif. médical, travail à 50% demain, c'est promis, je dors. . .

Le fonds doit pas être bien loin quand même.

hmmm ?
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