vendredi, septembre 22, 2006

Heureusement il y a

Dérives


Tout à coup, la situation se retourne.

Tout à coup le vent change de direction sans prévenir et maintenant c'est moi qui m'effondre. Alors que je reste, pour la porter, c'est moi qui craque et qui ne peux plus qui pleure et qui ne peux le dire, dire que je ne l'aime plus.



Mais pour plus de clarté, voilà, la trame :

Je te préviens c'est d'une banalité. D'une de ces banalités qui soudainement tournent au cauchemard sans qu'on soit capable de discerner quand ou comment. Bref, un drame.

Il y a 2 mois et demi, je revois A, une copine depuis quelques années, copine à qui j'ai toujours trouvé "un je-ne-sais-quoi-qui . . " lors d'un week-end entre potes. S, ma femme est là et nous rigolons bien ensemble, innocemment.

Tout à coup, vers la fin de Week-end, je discute avec A, et là, dans ses yeux, il y a une lumière, une intensité, comme des paillettes de cryptonite qui . . . qui me transpercent litéralement.

Le flash, le coup de foudre, tu sais, le coup de foudre, le truc qui n'existe pas.

Bref, j'oublie.

Puis, on s'écrit un mail, ça commence comme ça. Un mail parce que A. habite Marseille et S. et moi, loin, ailleurs. Et, de mail en chat et de chat en téléphone et de semaines en semaines ce qui se développe c'est l'amour.

L'amour. . . dangereux ce truc, ça coupe. Au début, je me dis que ce n'est qu'un flirt sans conséquence, des vacances en quelque sorte, et puis ça deviens sérieux. Ensuite je me suis demandé qui avait commencé, et je me dis que c'est moi ou que c'est A. mais en réalité ça n'a pas d'importance, ce qui en a c'est que c'est arrivé.

Je n'ai pas mentionné que S et moi vivons ensemble depuis plus de 10 ans. . .

Début officiel du Mélo :

Je hais les mélos, je n'ai jamais aimé ça. C'est tout simplement abracadabrant, ça n'arrive pas, on ne peut pas aimer 2 personnes à la foi.

Et bien, grand nouvelle : si, on peut ! et je sais pas pour toi, mais pour moi, ça craint. Ca me tord l'estomac, me retourne les tripes, me rends malade. Et ça dure . . . et je me se sent trahir, et j'ai honte, et je me sens déchiré et je parle à l'une puis à l'autre, leur dit que je les aime tout en me haïssant.

Au bout de 2 mois, je n'en peut tout simplement plus, je craque, je rentre un soir et annonce à S. que je la quitte pour A.

Et là, c'est le drame, début septembre S. tente de se suicider. Après des heures de haine et de batailles, après des scènes sorties de l'exorciste tu sais, le film.

L'horreur.

L'ambulance, 1h du mat, les urgences.

Un con de psy de l'hôpital qui décide de l'enfermer.

Elle n'est pas morte, moi si. . .

jeudi, septembre 21, 2006

Début . . .

Ben voilà,

Un cri dans le désert.

Une bouteille à la mer.

Un peu de désespoir dans un monde de brutes.

Je suis amer, alors . . . alors je me suis dit pourquoi pas. Pourquoi pas, balancer mon spleen dans une bouteille justement, souffler fort, l'expectorer et refermer le bouchon vite. Prendre la bouteille par le goulot, aller sur la grève de l'Internet et la jeter, loin, fort.

Fort comme la mort.

Parce que mon histoire là, elle commence par la mort.

La mort de celle qu'on aime mais qu'on veut quitter parce qu'en fait après toutes ces années et bien, on ne l'aime plus.

Tout simplement.

Et elle, comme tout s'écroule et bien, elle, elle se tue. A part qu'elle se rate bien sûr.

Et que maintenant on est paumés.

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