samedi, octobre 21, 2006

hunting

I've been hunting today.

Was lookin for an old album of Kraftwerk. Looked around the web, iTunes, Napster, fnac.fr and so on.






No way to get Radio-Akitvität.





I don't know why i have this song in mind for years, but it really play with my nerves so in the end i had to find it. I mean the song is the second on the album and is named Radioaktivität (in one word).

Did at least 5 music shops downtown, plus one Mediamarkt stuff. Nope, they only have the live version.

So in the end, i try my luck at the local fnac. For some reason they had 3. . .

Hopital

A force de visites quotidiennes des "habitudes" se développent.

Aujourd'hui j'en ai fait l'inventaire.

1) Trouver une place où se garer.

L'opération est sans difficulté, il y a plein de places. Il faut par contre faire un effort pour sortir de la voiture, un gros.

2) Le Hall

Passer devant les fumeurs en peignoirs et chaises-roulantes et aller jusqu'aux portes automatiques. Le malaise s'accroit, hésiter, se forcer à entrer.

3) Les ascenseurs

L'épreuve devient vraiment pénible à ce moment là, dès que les portes se referment. L'odeur d'hopital devient palpable, cette vieille odeur de désinfectants, de vieux murs et de sueur, mort.

4) La chambre

Hésiter, hésiter encore, repartir, redescendre dans le hall, dehors. Penser à recommencer à fumer, se forcer, revenir, ascenseur, couloirs, chambres. Entrer finalement, sourire . . .

5) Le départ

Envie de hurler, cogner dans les murs, shooter un truc. Retenir ses larmes, maudire.

C'est moche de sombrer, moche de le voir perdre la tête.

Chiottes

Ascenseur

An excellent song for today would be Miles Davis "Final (take 2)" on his soundtrack for the French movie "Ascenseur pour l'échafaud".

Very "Twin Peaks" kind of embiance.

Something liquid to it.

Absence of voice, only lonelyness.

Latence

Samedi matin,

Décisions en latences.

Souffrances en latences.

Je m'éveille las mais avec espoir. Aujourd'hui et demain, je m'essaie à la solitude.

Douce solitude tant désirée, caressée.

Enfin une aulne à laquelle se mesurer, une échelle en quelque sorte.

Spleen en pente douce.

Joie de la tristesse assumée.

Embiance musicale.

Je souris, seul.

Etonnant qu'il n'y ait pas quelque Dieu de la solitude.

vendredi, octobre 20, 2006

Il en faut un bon, puisque c'est un commencement

Les premiers jours

Voici un autre premier jour.

Un premier jour à 50%. Donc une première matinée de libre.

S est partie bosser et je suis seul.

Du temps pour moi, je n'ai pas l'habitude, aussi je ne sais pas faire.

J'ai décidé de blogger, pour tromper l'ennui et puis parce que cette histoire de bouteille à la mer à quelquechose d'amusant.

Petit programme en l'air :

  • un peu d'exercice
  • un peu de balades s'il fait beau
  • lire
  • lire
  • lire
Je ne lis plus depuis des semaines, moi qui ai normalement toujours un livre ouvert quelquepart. Depuis les drames mes livres sont fermés.

Lire.

Je commence par Phillip Pullman, "Les Royaumes du Nord". . .

Vague malaise, c'est l'aube, je voudrais que ce soit une aube plus complète, mais c'est déjà un symbole en soi.


Plus qu'un commencement donc, plusieurs commencements.

jeudi, octobre 19, 2006

disons . . .

Sitting on top of the world

Il n'y a pas de fonds, pas encore, pourtant j'ai la sensation de m'en approcher. Je l'espère tant ce fonds, ce moment où l'on sait que le pire n'existe plus, où l'on sent qu'on ne peut plus aller plus bas.

Je l'espère parce qu'après, on ne peut que remonter n'est-ce pas.

Et bien non, je n'y suis pas encore parvenu.

Maintenant, c'est moi qui me lézarde.

Programme :

Se lever le matin, tôt, s'arracher à la couette brutalement, pour éviter qu'elle ne m'engloutisse.

Prendre le petit déj. en nous regardant de travers avec S.

Aller bosser, en chier, râmer pour de l'argent.

Sortir, aller chez le toubib en courant et revenir au boulot avec un pauv' sandwich hors de prix et pas bon.

Manger ledit sandwich devant mon PC pendant la pause.

Rebosser, en chier, re-râmer pour les mêmes sous.

Voiture, embouteillages, hôpital, désespoir.

Appeler Maman, tristesse.

Puis, le soir, enfin, se regarder de travers avec S., pleurer, s'engueuler.

Et puis enfin mal dormir.

Mais c'est fait, certif. médical, travail à 50% demain, c'est promis, je dors. . .

Le fonds doit pas être bien loin quand même.

hmmm ?

mercredi, octobre 18, 2006

aujourd'hui :

mardi, octobre 17, 2006

Or is it . . .

Bon, c'est pas tout ça

Enough with this.

Song of the day being the Pixies :
Manta Ray

Ouaip !

Traviata

Back to the basics.

Une soirée de larme.

U pas en avant, un pas difficile, mais un pas de plus.

S. a passé la soirée à pleurer. Je pense qu'elle me croit fou. Fou d'avoir pu oser la quitter, sans penser aux conséquences, de l'avoir fait souffrir (dixit).

Larmes.

Elle ne me pardonnera jamais dit-elle et sincèrement je l'espère pour enfin pouvoir trancher ce lien qui nous étouffe . . . sans qu'elle . . . se brise !

Colère.

Face à ses larmes je n'éprouve que peine et colère. Colère de n'être qu'une béquille et peine toute de même pour toute cette souffrance infligée.

Espoir, tout de même parce qu'il faut garder la tête haute.

Oh et puis baste !

lundi, octobre 16, 2006

Morphine (2)

JJ Cale's Cocaïne

to balance things.

and, hmmm, no.

Morphine

Mon Père.

Mon Père n'en finit pas de mourir, pendant que le soleil lui continue de nous donner un automne magnifique.

Pendant que les bancs de brumes du matin transforment l'univers familier en un monde différent, fantasme changeant, onirique.

Et pendant ce temps, pendant que l'après-midi n'en finit pas au bord de l'eau, Il meurt, tout doucement.

Et mon coeur se brise, litéralement, comme jeté au sol, piétiné. . .

Il faut dire qu'il en a pris pour son grade mon coeur.

Nous avons parlé, nous sommes rapprochés, avons dit les choses qui comptent : Je t'aime. Tu as été un bon père. Tu m'as appris ce qui compte.

Mais le goût de cendre demeure.

Parce que Morphine.

Encore une étape.

Morphine
free hit counter