The song of the day

would be : "Sympathy for the devil"

bien sur.

Acharnement

Acharnement parce que la vie ne me laisse décidément pas tranquille.

Alors que les vagues ne sont pas calmées, que nous rentrions dans l'oeil du cyclone, cette zone de pseudo-calme avant de traverser les vents fous à nouveau, voilà que mon père fait un malaise cardiaque.

Retour aux urgences, soins intensifs.

Ces odieuses odeurs d'hôpital.

Et il refuse les soins, signe les papiers nécessaires afin de ne pas être réanimé si quoi que ce soit arrivait. Je . . .

Il en a le droit, le droit le plus strict, après tout, c'est sa vie. C'est juste que, c'est . . . dur.

Dur parce que ça va recommencer et que ce sera sûrement la bonne. Le grand saut, le plongeon. Dur parce que cela me force, à me faire à l'idée. . . L'idée qu'il part. En fait, il a déjà ouvert la porte, le temps des adieux commence.

En même temps, comment ne pas respecter et comment ne pas hurler ?

C'est drôle, ces derniers mois, de vieilles images toutes faites, de vieilles rimes et paroles me reviennent :

• C'est été, j'ai songé à cet été 1914, insouciant avant les moissons, les moissons d'âmes.
• Puis j'ai pensé à l'automne, je n'aime pas l'automne et je voyais celui-ci comme un agonie.
• Maintenant j'ai ce titre d'album qui me reviens : "A long cold winter"

Et, allez comprendre, malgré tout cela, je vois la lumière, comme une étoile, un flocon de neige ou un dragon d'argent.

De l'étoile du matin

Elle rencontre Lucifer.

Elle aurait bien pu se brûler les ailes pour le coup.

Une sombre histoire de costumes blancs, de manteaux et de séduction. Une histoire de film noir.

On voit bien ce que la liberté leur fait aux anges; elle les fait s'envoler loin des yeux de leur Maître et leur mets une ombre dans le coeur.

Les plus beaux êtres que nous rêvons ne sont décidément pas fait pour la liberté.

Sauf que certains ont des ailes.