mercredi, novembre 01, 2006

Stase

Stase statique

tempête ?

mardi, octobre 24, 2006

Eclairs

La nuit dernière, cette nuit, un orage d'une violence rare s'est déchaîné. Un orage biblique, un de ceux qui te glacent le sang, déchirent la nuit, comme un flash d'acétylène et font trembler le sol dans le même temps. Le tout, emporté par des bourasques de fin du monde.

Une de ces nuits où tu sais que les 4 cavaliers sont en virée.

Je n'ai pas peur de l'orage, mais celui-ci était tellement, physique, présent, que j'en ressentait l'électricité jusque dans mes bras et mes jambes.

2 heures du matin.

A l'aube, les alentours étaient jonchés de feuilles mortes, de branchages.

Poubelles renversées.

Et moi qui souris, comme un idiot, à 2 heures, à l'aube et maintenant.

Parce que Toi !

Delirium

Mon père est toujours là.

Faible, si faible, si fragile, lui qui me semblait un roc quand j'étais enfant.

Un monument de rigueur et de droiture, trop d'ailleurs.

Et là, il délire. Vit, si on peut appeler ça vivre, dans un monde parallèle.

Attendre son âge pour faire son premier trip c'est un peu space quand même.

Et moi.

Et bien je suis sur terre et je ne décolle plus.

Mon père est toujours là, il joue à cache-cache.

something for now

Sabotage

seems suited.

lundi, octobre 23, 2006

Be afraid, be very afraid

Remember the Matrix ?

Pluie

Matin pluvieux,

mais matinée de congé.

Je commence à me résoudre, dans tous les sens du terme.

Monday morning

Is a gift.

Well, I mean when i'm not working, which is the case here.

So this morning's music is : Nick Cave's Red Right Hand

dimanche, octobre 22, 2006

Soli

Pris un bain très chaud.

Bu un verre de Château neuf.

Aimé un film chinois pas très bon.

Dormi, mal, mais dormi.

Longue balade au bord du lac.

Souri.

Senti l'odeur des feuilles de marronniers sur la terre humide.

Bu un thé aux noisettes et à la vanille.

Croisé une femme, très belle, trop belle. Une femme sortie d'un cauchemar d'ange.

Aimé le soleil et le vent sur mon visage.

Chassé un vieux disque.

Exactement

Portishead's Numb

samedi, octobre 21, 2006

hunting

I've been hunting today.

Was lookin for an old album of Kraftwerk. Looked around the web, iTunes, Napster, fnac.fr and so on.






No way to get Radio-Akitvität.





I don't know why i have this song in mind for years, but it really play with my nerves so in the end i had to find it. I mean the song is the second on the album and is named Radioaktivität (in one word).

Did at least 5 music shops downtown, plus one Mediamarkt stuff. Nope, they only have the live version.

So in the end, i try my luck at the local fnac. For some reason they had 3. . .

Hopital

A force de visites quotidiennes des "habitudes" se développent.

Aujourd'hui j'en ai fait l'inventaire.

1) Trouver une place où se garer.

L'opération est sans difficulté, il y a plein de places. Il faut par contre faire un effort pour sortir de la voiture, un gros.

2) Le Hall

Passer devant les fumeurs en peignoirs et chaises-roulantes et aller jusqu'aux portes automatiques. Le malaise s'accroit, hésiter, se forcer à entrer.

3) Les ascenseurs

L'épreuve devient vraiment pénible à ce moment là, dès que les portes se referment. L'odeur d'hopital devient palpable, cette vieille odeur de désinfectants, de vieux murs et de sueur, mort.

4) La chambre

Hésiter, hésiter encore, repartir, redescendre dans le hall, dehors. Penser à recommencer à fumer, se forcer, revenir, ascenseur, couloirs, chambres. Entrer finalement, sourire . . .

5) Le départ

Envie de hurler, cogner dans les murs, shooter un truc. Retenir ses larmes, maudire.

C'est moche de sombrer, moche de le voir perdre la tête.

Chiottes

Ascenseur

An excellent song for today would be Miles Davis "Final (take 2)" on his soundtrack for the French movie "Ascenseur pour l'échafaud".

Very "Twin Peaks" kind of embiance.

Something liquid to it.

Absence of voice, only lonelyness.

Latence

Samedi matin,

Décisions en latences.

Souffrances en latences.

Je m'éveille las mais avec espoir. Aujourd'hui et demain, je m'essaie à la solitude.

Douce solitude tant désirée, caressée.

Enfin une aulne à laquelle se mesurer, une échelle en quelque sorte.

Spleen en pente douce.

Joie de la tristesse assumée.

Embiance musicale.

Je souris, seul.

Etonnant qu'il n'y ait pas quelque Dieu de la solitude.

vendredi, octobre 20, 2006

Il en faut un bon, puisque c'est un commencement

Les premiers jours

Voici un autre premier jour.

Un premier jour à 50%. Donc une première matinée de libre.

S est partie bosser et je suis seul.

Du temps pour moi, je n'ai pas l'habitude, aussi je ne sais pas faire.

J'ai décidé de blogger, pour tromper l'ennui et puis parce que cette histoire de bouteille à la mer à quelquechose d'amusant.

Petit programme en l'air :

  • un peu d'exercice
  • un peu de balades s'il fait beau
  • lire
  • lire
  • lire
Je ne lis plus depuis des semaines, moi qui ai normalement toujours un livre ouvert quelquepart. Depuis les drames mes livres sont fermés.

Lire.

Je commence par Phillip Pullman, "Les Royaumes du Nord". . .

Vague malaise, c'est l'aube, je voudrais que ce soit une aube plus complète, mais c'est déjà un symbole en soi.


Plus qu'un commencement donc, plusieurs commencements.

jeudi, octobre 19, 2006

disons . . .

Sitting on top of the world

Il n'y a pas de fonds, pas encore, pourtant j'ai la sensation de m'en approcher. Je l'espère tant ce fonds, ce moment où l'on sait que le pire n'existe plus, où l'on sent qu'on ne peut plus aller plus bas.

Je l'espère parce qu'après, on ne peut que remonter n'est-ce pas.

Et bien non, je n'y suis pas encore parvenu.

Maintenant, c'est moi qui me lézarde.

Programme :

Se lever le matin, tôt, s'arracher à la couette brutalement, pour éviter qu'elle ne m'engloutisse.

Prendre le petit déj. en nous regardant de travers avec S.

Aller bosser, en chier, râmer pour de l'argent.

Sortir, aller chez le toubib en courant et revenir au boulot avec un pauv' sandwich hors de prix et pas bon.

Manger ledit sandwich devant mon PC pendant la pause.

Rebosser, en chier, re-râmer pour les mêmes sous.

Voiture, embouteillages, hôpital, désespoir.

Appeler Maman, tristesse.

Puis, le soir, enfin, se regarder de travers avec S., pleurer, s'engueuler.

Et puis enfin mal dormir.

Mais c'est fait, certif. médical, travail à 50% demain, c'est promis, je dors. . .

Le fonds doit pas être bien loin quand même.

hmmm ?
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